La maladie d’Alzheimer provoque une détérioration graduelle des cellules nerveuses du cerveau Durant l’évolution de la maladie, le cerveau se modifie et ne fonctionne plus comme avant, entraînant de nombreuses modifications  chez la personne atteinte. Ces modifications se situent au niveau des capacités mentales (capacité de compréhension, capacité de pensée, de se souvenir, de communication) ; au niveau des émotions et de l’humeur,  au niveau du comportement, au niveau des capacités physiques, dans les habitudes de sommeil. Les premiers symptômes sont habituellement de nature cognitive : perte de mémoire (surtout les événements récents) difficultés du langage (difficultés à trouver les mots, discours vague, recours à des phrases touts faites), désorientation de plus en plus marquée dans le temps et l’espace, désorientation visuelle et spatiale.

 

Au stade léger de la maladie la personne atteinte a des oublis bénins et éprouve des difficultés et un déclin de performance dans les milieux de travail exigeants Son affect est dépressif et c’est la période du diagnostic médical. Au stade modéré de la maladie la personne nécessite de l’assistance pour l’accomplissement de tâches complexes (gestion des finances personnelles, planification d’un souper avec des invités).. Il y a une diminution de la capacité de voyager, de compter de se rappeler les faits courants. Elle va nécessiter également de l’assistance pour choisir les vêtements appropriés. Elle est désorientée dans le temps et l’espace et éprouve de la difficulté à se rappeler les noms de ses petits enfants

Au stage avancé de la maladie, la personne est désorientée dans le temps, l’espace et par rapport aux personnes. Il faut la superviser pour manger, l’assistance est requise pour l’habillement, la toilette personnelle, la mécanique des besoins d’excrétion (actionner la chasse d’eau, se nettoyer), apparaît l’incontinence urinaire puis fécale. À ce stade l’affect est agité et apparaît certains troubles de comportement. Enfin dans le dernier droit de la maladie, la capacité verbale de la personne sera limite à une demi-douzaine de mots intelligibles, il y aura succinctement perte de la capacité de se déplacer, de se tenir assis, de sourire et la perte de conscience.

 

Hebdo du St-Maurice, 14 février 2004