La maladie d’Alzheimer est une maladie complexe qui affecte de plus en plus de personnes. En 2010, la Société Alzheimer du Canada publiait une étude réalisée pour son compte intitulée Raz-de-marée : Impact de la maladie d’Alzheimer et des affections connexes au Canada. L’étude mentionnait qu’au Canada il y avait 500 000 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une affection connexe et qu’en l’espace d’une génération (25 ans), ce nombre sera de 1 à 1,3 million.

Au Québec, le rapport d’experts en vue de l’élaboration d’un plan d’action pour la maladie d’Alzheimer (2009) indiquait que les 100 000 personnes atteintes en 2009 passeront à 120 000 en 2015 et à 160 000 en 2030, avec une estimation d’un baby-boomer sur cinq sera atteint de la maladie d’Alzheimer. C’est une situation préoccupante ayant des impacts humains et sociaux majeurs.

Dans « une vision centrée sur la personne, l’humanisme et l’excellence», les membres du comité ont déterminé sept actions prioritaires assorties de vingt-quatre recommandations. Ces actions prioritaires sont issues des éléments clés suivants :

  • L’augmentation des connaissances concernant la maladie et l’adoption d’attitudes différentes envers les personnes atteintes et les proches aidants;
  • L’accessibilité aux services coordonnés et personnalisés dans un réseau convivial pour les personnes atteintes et les proches aidants, à tous les stades de la maladie;
  • La qualité de vie et des soins dans les milieux de vie substituts;
  • La qualité de vie et des soins de fin de vie;
  • La qualité de vie et des soins des proches aidants;
  • La formation et la motivation des professionnels et du personnel de soutien;
  • La contribution de la recherche au traitement et aux soins de qualité.

Pour garantir le succès et l’efficacité de cette approche novatrice, le comité précise que le concours de tous les acteurs concernés du public et du privé est «incontournable».

Écho de Shawinigan, 27 mars 2013